L’éco-pâturage pour l’entretien des espaces verts

02/05/2018

Utiliser le pâturage ovin pour une meilleure gestion écologique

Le principe de l’éco-pâturage : faire paître des animaux herbivores (moutons, brebis, chèvres, vaches, ânes, chevaux…) afin d’entretenir les espaces verts. Dans le Nord Loiret, cette pratique se généralise un peu plus grâce aux actions du PETR Beauce Gâtinais en Pithiverais. L’ancien syndicat de pays a missionné Biotope Centre Bourgogne pour prendre en charge l’animation du site Natura 2000  » Vallée de l’Essonne et ses vallons voisins » et l’une de ses préconisations était d‘utiliser le pâturage ovin pour une meilleure gestion écologique des milieux.

Virginie Bihais, la cheffe de projet de Biotope a répondu à quelques questions de La République du Centre, pour l’édition Loiret, le 28 avril dernier. Ci-dessous des extraits de l’interview:

Est-ce aussi efficace que le fauchage mécanique ?

« Certes, ces animaux tondent de manière moins homogène, par-ci par-là. Cependant, couper l’herbe mécaniquement favorise le développement de certaines graminées qui envahissent le milieu. Et ce n’est pas bon non plus. Donc, l’éco-pâturage est peut-être moins puissant mais meilleur écologiquement ».

Pourquoi privilégie-t-on souvent le mouton ?

« D’une part parce que, sur des sols fragiles ou escarpés, il ne faut pas d’animaux trop lourds (chevaux, vaches). D’autre part, les chèvres par exemple ont tendance à manger absolument tout, y compris des variétés de fleurs ou d’arbustes rares voire protégées. Donc le mouton est idéal à tout point de vue ».

Des différences entre pâturage et éco-pâturage ?

« Oui ! Le pâturage, ce sont juste des animaux qui broutent sur des espaces verts. De simples tondeuses, si vous voulez. Alors qu’avec l’éco-pâturage il y a toute une problématique écologique qui entre en jeu. Il faut adapter le calendrier, la durée et l’intensité de la pratique en fonction de comment répond la végétation ».

Mise à jour du 21 mai dernier :

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