L’ADN environnemental : une révolution pour la gestion de la biodiversité aquatique ?
L’ADN environnemental: son fonctionnement
Les outils génétiques ont depuis plusieurs décennies permis de mieux décrire la diversité biologique et les processus qui la façonnent. Aujourd’hui, une nouvelle méthode propose d’inventorier les espèces présentes dans un milieu directement au travers de leur ADN. Cela peut se faire soit au travers des organismes ou communautés prélevés dans le milieu, soit directement au travers de prélèvements de substrat (ADN environnemental – ADNe).
Biotope, à travers les travaux de Vincent Prié, s’investit dans cette démarche. Ainsi, une présentation a été faite sur les premiers résultats et les perspectives que peut offrir l’ADNe faite conjointement par Biotope (V. Prié), AFB (N. Poulet), Spygen (A. Valentini, T. Dejean). L’analyse de l’ADNe pour les bivalves d’eau douce présente les premiers résultats, les limites et perspectives de cette méthode.
L’ADN environnemental au service des milieux aquatiques
Au travers de retours de chercheurs et de gestionnaires sur le développement et l’utilisation de l’ADN au service des milieux aquatiques, le séminaire visait à faire le point sur ce que peut apporter cette nouvelle méthode à la gestion des espaces naturels et à l’application de politiques environnementales.
Sur son site internet, l’Agence Française pour la Biodiversité nous propose de revoir les présentations qui ont été faites durant le séminaire sur l’ADNe.