Wuhan construit une ville durable à la française
Ville durable à Wuhan
Lors de son voyage de trois jours en Chine (21-23 février), le Premier ministre Bernard Cazeneuve avait au moins deux bonnes raisons de passer par Wuhan le 23 février. La province du Hubei, dont cette mégalopole de plus de dix millions d’habitants est la capitale, est « la plus francophone des provinces chinoises », appelée parfois « la petite France » de Chine, où se bâtira bientôt une ville durable fondée sur la coopération franco-chinoise. Une référence au projet de coopération franco-chinoise autour de la ville durable à Wuhan, lancé il y a bientôt quatre ans.
« Le projet de ville durable franco-chinoise de Wuhan se trouve aujourd’hui à un tournant », selon le Premier ministre français, qui a rappelé « la signature en mars 2014 d’une lettre d’intention gouvernementale en présence des chefs d’État français et chinois ». Un élan qui avait été concrétisé dès l’année suivante par le financement par l’Agence française de développement(AFD) d’une mission d’experts, ayant servi de base au travail de spécialistes français et chinois pour un projet tenant compte « du contexte chinois », mais portant « également la marque de la conception française de la ville durable », alliant habitat mixte, transports verts et biodiversité.
Des entreprises françaises de taille mondiale, mais aussi de moins grandes, sont engagées dans le projet de Caidian, à l’instar d’Arep, Keolis, Renault, EDF, Suez, Biotope, Bureau Veritas, ECIC, Internat Energy, Arte Charpentier, Architecture Studio, Denis Laming. Certaines, au demeurant, étant déjà implantées à Wuhan, à l’instar de Keolis, EDF, Suez, Renault, à côté d’autres citées par Bernard Cazeneuve, comme Air Liquide, Sanofi, ou encore PSA, qui a « établi en 2016 à Wuhan son siège pour la Chine et l’Asie du Sud-est ».
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