Restauration des populations de poissons migrateurs amphihalins sur le bassin de la Vienne
Étude sur la faisabilité et l’opportunité de cette restauration
Les avancées scientifiques ont démontré que les ouvrages (seuils, vannages, moulins, …) provoquent le cloisonnement des cours d’eau et la perte de leurs fonctionnalités écologiques. Ces problèmes de continuité ont entrainé dès le 18ème siècle une disparition des poissons migrateurs amphihalins abondants dans le passé sur le bassin de la Vienne. Ainsi en 1998, l’arasement du barrage de Maisons Rouges, la mise en place de passes à poissons sur le barrage de Châtellerault et sur les seuils de Bonneuil-Matours et Gouex-Villards dans les années 2000 sont la mise en pratique de cette volonté de restaurer les migrations piscicoles sur le bassin de la Vienne.
Depuis 2008 un groupe de travail œuvre pour la reconquête de la Vienne par les espèces piscicoles migratrices : collecte de données, études d’aménagements des obstacles…. La présente mission a pour objet l’évaluation des possibilités et opportunités techniques et socio-économiques pour la restauration des populations de poissons migrateurs amphihalins sur le bassin de la Vienne. Elle s’attache donc à évaluer le gain biologique attendu par espèces, les contraintes et les opportunités techniques et financières, les retombées économiques et en terme d’image ainsi que les bénéfices environnementaux.